L’Île-de-France n’est aujourd’hui pas autonome pour son alimentation et elle est, pour une grande partie des besoins alimentaires, approvisionnée par camions. Dans sa production, l’Île de France est autonome à 26% pour les pommes de terre, 0,5% pour la viande, 10% pour les légumes frais, 1,5% pour les fruits (à l’exception des pommes 5,5%), 1% pour le lait, 12% pour les oeufs. En revanche elle est autonome à 159 % pour le blé et 117% pour le sucre.
Pour comparaison, l’autonomie globale de la France pour les légumes frais et les fruits est de 91% et 59% (à l’exception des pommes 166 %)
Enjeux majeurs:
- L’île-de-France ne dispose que de quelques jours d’autonomie alimentaire.
- Les risques de raréfaction des énergies et d’augmentation de leurs coûts, de stérilisation de terres fertiles et de déstructuration des filières locales pourraient rendre primordiales une démarche de souveraineté alimentaire